dimanche 25 septembre 2011

Filet mignon aux pommes et aux épices

Le filet mignon, comme tous ceux qui ont déjà consciemment goûté le savent, est excellent. Le porc en règle générale a tendance à être plus sec que la plus part des autres viandes mais le filet mignon reste fondant. Quoiqu’il en soit, j’aime accompagner le porc de sauces sucrées ou de fruits. En effet, je trouve que le porc ne marie très bien avec le sucre, et s’adapte donc parfaitement aux goûts des amateurs de sucré/salé dont je fais partie. Préparons-nous donc à réaliser un petit qui va nous régaler.
Pour réaliser notre mignon de porc au miel et aux épices accompagné de pommes cuites pour 1 personne, nous avons besoin :
-          D’un filet mignon (j’ai un relativement bon appétit)
-          D’une pomme
-          De la cannelle à saupoudrer selon vos goûts
-          De la muscade à saupoudrer selon vos goûts
-          De miel – environ 2/3 cuillères à soupe
-          Sel poivre

Maintenant que les présentations sont faites, saupoudrez les épices sur notre filet très mignon, puis faites coulez environ 2 cuillères de miel. Vous pouvez regarder le miel d’un regard pétillant et avide de douceur en vous mordant les lèvres, mais il est interdit de laisser trainer un doigt gourmand qui s’approchera de votre bouche désireuse. Il n’est pas non plus autorisé de servir le miel faussement maladroitement pour avoir le droit moral de goûter la délicatesse sucrée vous narguant avec assurance.
Graissez votre poêle et déposez votre mignon dans la poêle chaude sur feu vif. Faire colorer de chaque côté. Le filet va prendre une belle couleur grâce aux épices. Lorsqu’il est beau, baissez le feu pour qu’il cuise en profondeur.
Lorsque vous avez baissé le feu, vous pouvez vous occuper de votre pomme, verte de jalousie devant tant d’affection à l’égard du mignon. Epluchez-la et coupez-le en 9. Déposez ces morceaux dans une poêle, beurré de préférence. Et pour qu’elle nous redonne toute l’affection que nous attention d’elle, nous allons lui offrir la dernière cuillère de miel. Vous verrez qu’elle ne sera pas insensible à notre geste. Salez aussi légèrement la pomme pour qu’elle se révèle. Si vous êtes joueur, vous pouvez ajouter un petit verre de cidre sur les pommes, qui n’y sont pas insensibles du tout. Dans ce cas, attendez simplement que le cidre s’évapore pour servir.
En fin de cuisson du filet, ajoutez un trait d’eau dans la poêle et remettez-la sur feu vif pour déglacer. Nous allons récupérer tous les sucs et cela va permettre de donner cette couleur très brune visible sur la photo et nous en obtiendrons un jus.
Tout est prêt il ne reste plus qu’à dresser. Prenez 3 bouts de pomme et placez dessus 1/3 du filet mignon. Répétez l’opération 3 fois. Vous pouvez ajouter de la cannelle sur les côtés pour la décoration et une feuille de coriandre aussi
…Une douceur pour faire plaisir…


 Bon appétit!!

samedi 24 septembre 2011

Sooji Halwa

Le Sooji Halwa est un dessert indien. Je ne suis pas fan de la restauration indienne de base et ne connait pas les meilleurs restaurants indiens basés en France, cependant je trouve ce dessert vraiment très bon. Si vous recherchez la recette du Sooji Halwa, vous verrez qu’il n’y en a pas qu’une, et il va de même pour le procédé. Je vous propose donc une recette que j’ai élaborée à mon goût d’après plusieurs recettes indiennes. J’espère que celle-ci vous comblera.
Avant toute chose, il est important de préciser que, bien que très bon et original, ce dessert n’est pas des plus fins, puisque c’est un gâteau de semoule, il faut donc le servir en quantité modérée pour l’apprécier à sa juste valeur. Par contre, l’avantage, est qu’il ne requière pas de connaissances particulières en pâtisserie, ni une artillerie développée pour être réalisée.
Vous me pardonnerez pour l’unité de mesure n'appartenant pas aux unités du système internationnal, mais je ne dispose d’aucun ustensile de mesure. L’important reste le respect des proportions. Pour réaliser ce dessert dont vous raffolerez peut-être pour 4 personnes environ, il vous faut :
-          1 verre  de semoule, fine de préférence (environ 15cl)
-          1/3 verre de beurre (en Inde il semblerait qu’il le fasse avec la moitié de la quantité de semoule, mais c’est trop à mon goût, moi je mets donc 30,40g de beurre environ)
-          1 verre de sucre (3/4 suffisent si vous préférez un dessert pas trop sucré – light pourrait-on dire avec un brin d’ironie)
-          2.5 verres d’eau
-          De la cardamome (je mets 5 graines en général, mais c’est une valeur tout à fait indicative)
-          Noix de cajou (mettez-en à votre goût, j’en mets une quinzaine à titre indicatif)
-          Pistache (en quantité équivalente à la noix de cajou)
-          Coco râpée (3 cuillères à soupe légèrement bombées environ)
Lorsque vous avez tous vos ingrédients avec vous :
Coupez le beurre en parcelles et faites-le fondre sur feu doux dans une casserole. Le fait de le couper en parcelles évitera qu’une partie cuise et pendant qu’une autre commence seulement à fondre. Lorsque le beurre est fondu, vous pouvez ajouter la semoule afin qu’elle incorpore le beurre… que de bonnes choses. Elle va brunir légèrement. Ajoutez ensuite le sucre et une fois le mélange homogène,  ajouter les noix de cajou, la pistache, la cardamome et la noix de coco râpée en prenant soin de garder un échantillon de noix de cajou, de pistache et de noix de coco râpée pour la décoration (vous pourriez aussi mettre des raisins secs et des amandes si vous le désireriez, il faudrait certainement ôter la pistache et/ou les noix de cajou de manière à apprécier toutes les saveurs). La cardamome, a un goût vraiment particulier, très puissant et frai à la fois, je vous conseille donc de la garder car chaque personne à qui j’ai fait goûter ce dessert a dit avoir décelé un goût très agréable mais inconnu, c’est la cardamome ! Vous verrez cela change tout, dans la bouche de votre invitée… et dans ses yeux !
Mettez maintenant le plat sur feu vif en veillant bien sûr à mélanger soigneusement  à la cuillère pour que rien ne brûle. Dans le même temps, faites bouillir l’eau à part. Dès qu’elle bout, versez-la délicatement sur votre semoule. Notre semoule mérite la plus grande attention, pour ne pas griller dans le fond du plat, veillez donc à bien mélanger tout au long de la cuisson. Vous n’en avez que pour 3 à 4 heures, et plus sérieusement, je dirais moins de 10 minutes. La semoule va gonfler, s’imprégner de chaque parfum jusqu’à devenir plus pâteux. De grosses bulles vont finir par se former et le liquide aura disparu du plat, à ce moment-là, il ne vous reste plus qu’à dresser.
Prenez un plat relativement fin, tel qu’un plat à crèmes brûlées en terre cuite, ou alors une assiette et un emporte-pièce de la forme désirée. Le gâteau doit avoir une épaisseur 1cm maximum je dirais pour être apprécié au mieux. Ajoutez pour finir les morceaux de pistache, de noix de cajou et de coco râpée restant et c’est prêt !


Régalez-vous !


lundi 12 septembre 2011

Tagliatelles à la Carbonara

Les pâtes…j’adore les pâtes et vous avez dû le remarquer. Les pâtes peuvent passer pour des plats basiques mais n’en restent pas moins délicieuses et pas si basiques lorsque l’on fait ses pâtes soi-même. Je vous propose donc un basique des pâtes, mais un basique réalisé à la façon cuisine et passions. Nous allons tout faire nous-mêmes et choisir de bons ingrédients (nous n’irons pas jusqu’à engraisser le porc, ni traire la vache, par contre nous pourrons peut-être rencontrer notre crémière préférée, la crémière d’Isigny !)
Pour nos délicieuses pâtes fraiches à la Carbonara, pour 1 personne (je vous laisse multiplier par deux si vous invitez la crémière), il nous faut :
-          1 œuf
-          100g de farine
-          1 tranche de lard de 150g
-          2 cuillères à soupe de crème fraiche d’Isigny (à ajuster selon ses goûts)
-          1 oignon moyen
-          De ka ciboulette
-          Du poivre concassé
Vous avez sans doute remarqué que l’on ne rajoute pas de jaune d’œuf supplémentaire pour la sauce. Le jaune d’œuf sert à enrichir la sauce, j’utilise de la crème bien assez riche comme cela, l’œuf n’est donc pas nécessaire à mon goût. Ajoutez-en, si vous utilisez une crème moins grasse, mais quoiqu’il arrive, s’il vous plait, ne faites pas vos pâtes à la crème light, ce serait dommage. Si vous voulez manger light, ce n’est pas le bon plat (surtout qu’une fois le gras de la crème éliminé il vous faudrait ôter celui du lard !)
Commençons par les pâtes :
Il ne suffit que d’un œuf et de 100g de farine pour 1 personne. Vous mettez ces deux ingrédients dans un saladier et les mélangez à la fourchette ou avec une cuillère en bois dans un premier temps. Lorsque la pâte commence à se former, elle colle un peu moins et vous pourrez facilement la travailler à la main. Une bonne pâte à pâtes est une pâte qui ne colle pas aux mains à la fin. Si avec les quantités que je vous ai données (qui sont celles données par à peu près tout le monde je pense), la pâte colle aux mains, ajoutez de la farine. Si vous n’arrivez pas à l’agglomérer, ajoutez de l’eau. Soyez vigilent avec l’eau, ça a vraiment tendance à faire énormément coller la pâte d’expérience ! Donc travaillez bien votre pâte avant d’ajouter de l’eau. Je n’ai jamais eu besoin d’en ajouter avec ces proportions. La seule fois que je l’ai fait était par manque d’expérience la première fois, car je ne savais pas à quoi m’attendre, mais elle n’était pas nécessaire.
Ensuite, lorsque la pâte est bien agglomérée, bien sèche dans les mains, le mieux selon moi est de la laisser sécher, une petite heure suffit, elle est encore plus facile à travailler après cela.
1 heure plus tard, si vous avez pris cette précaution, coupez une petite parcelle de pâte que vous allez laminer grâce à une machiné à pâtes, au départ sur l’épaisseur la plus importante et en diminuant petit à petit. Si la pâte s’effrite légèrement, pliez-la et repartez d’une épaisseur inférieur. Il n’est pas nécessaire de rendre la pâte la plus fine que le permet l’appareil, mais une pâte bien fine est excellente (à 6 ou 7 sur mon appareil). Vous obtenez ainsi de belles lasagnes qu’il vous suffit ensuite de couper en tagliatelles.
Passons à la sauce :
Coupez votre lard en fins lardons et faites-les revenir dans une poêle pour qu’ils prennent une jolie couleur. Pendant ce temps, ciselez finement l’oignon (en petits carrés) et ajoutez-le aux lardons. Baissez le feu. Le croquant de l’oignon ne se marie guère avec le moelleux de nos pâtes, on va donc faire cuire plus doucement l’oignon pour qu’il soit coloré et fondant. Prenons soin de nos lardons et de l’oignon, ils n’en seront que meilleurs. Vous pouvez même leur chanter une chanson d’amour, cela les attendrit si vous chantez bien.
En fin de cuisson du lard, plongez vos pâtes dans un grand volume d’eau bouillante et salée. Laissez cuire.
Pendant ce temps ciselez la ciboulette qui apportera une jolie couleur au plat.
Une fois les pâtes cuites, nous touchons au but, à notre grande satisfaction et pour notre plus grand plaisir.
Ajoutez la crème, et mélangez de manière à obtenir mélange homogène. La crème va fondre puisque les pâtes sont encore brûlantes si tout va bien. A ce sujet, j’ai eu un point de discorde avec un ami, qui préfère lorsque l’on voit la crème, qu’elle se dissocie des pâtes, avec une crème fraiche telle que je vous la propose, ça ne sera pas le cas, elle va être absorbée par les pâtes et leur donner un goût génial. Mais si vous préférez néanmoins « voir » la crème, prenez une crème liquide et un œuf pour enrichir la sauce. C’est à vous de voir, les deux sont bons, mais puisque j’ai le moyen de vous influencer, je vous avoue que la photo que je vous voyez à la fin montre certainement les meilleures pâtes que je n’ai jamais mangées, au détriment, peut-être d’une vraie sauce Carbonara...mais tellement bonne quand même. (Tout en étant conscient, que bien du monde doit savoir les faire mieux que moi, bien sûr.)
Pour le dressage, je conseille d’ajouter les lardons et l’oignon ciselé à la fin. C’est esthétique et on a aussi l’impression d’en avoir plus, ce qui est toujours plus agréable et salivant. Faites tomber la ciboulette sur le point culminant de votre plat d’un geste assuré tel que le ferait un peintre excentrique en finissant une toile, puis le poivre concassé qui se marie bien avec la crème et donne une belle couleur à notre tableau.


Voilà ! Très bon appétit !

mercredi 31 août 2011

Andouillette et duo de frites

C’est une recette très simple, mais cet article est écrit pour introduire la patate douce. Je n’ai malheureusement pas le savoir-faire qui me permette de faire mes propres andouillettes et je vous propose donc, une fois n’est pas coutume, de l’acheter déjà faite ou mieux, de trouver quelqu’un pour vous montrer comment faire.
Pour 1 personne, il vous faudra :
-          1 andouillette
-          1 belle pomme de terre
-          1 belle patate douce
-          Fleur de sel
Epluchez la pomme de terre et la patate douce et débitez de larges morceaux qui seront plus tard vos frites.
Faites cuire votre andouillette et les futures frites dans deux poêles indépendantes. Faites juste attention à ce que rien ne grille. Il faut savoir que la patate douce a tendance à noircir plus rapidement mais ce n’est pas pour cela qu’elle est grillée, mais quand même faites-y attention. C'est assez intéressant car dès qu'elle est cuite, de cette manière du moins, la patate douce devient très légère en bouche, comme légèrement soufflée.
En fait, je vous parle de ce mélange parce que je le trouve très sympa et il change un peu de la frite unique, toutefois excellente. La patate douce est certainement un peu plus sucrée et beaucoup utilisée dans la cuisine africaine. Dans d’autres plats plus épicés (pas nécessairement plus piquants) on pourrait remplacer la frite de pommes de terre habituelle par une banane plantain frite qui est vraiment excellente.
Lorsque c’est cuit vous salez et dressez.


Bon appétit

Flamenkuch

A tous les amateurs de plats légers, et à celle qui a pris du poids en lisant la recette pour la première fois...
La flamenkuch (tarte flambée) est une spécialité alsacienne très simple et excellente lorsqu’elle est fait correctement. C’est un plat vraiment génial, très convivial avec lequel vous pourrez régaler vos invités sans prétention. Pour celles et ceux qui n'ont goûté que des flamenkuches du commerce, que vous ayez aimé ou non, essayez absolument ce plat, très simple, peu coûteux et très rapide à faire (et à manger!!)
Pour une bonne flamenkuch, il nous faut :
-       De la pâte à pain
-       De la bonne crème fraiche
-       Une belle tranche de lard
-       Un bel oignon.
-       Poivre du moulin
Vous  pouvez remplacer la pâte à pain par une pâte brisé si Vraiment vous ne trouvez pas de pâte à pain chez le boulanger (mais je pense qu'il doit en avoir). Les pâtes à pain des grandes surfaces ne sont pas excellentes, sinon ils vendent maintenant des pâtes spéciales flamenkuch, elles sont déjà très fines, mais ne mettent pas la garniture tout à fait en valeur.

Comme nous l’avons dit c'est une recette Alsacienne, par conséquent ce n'est pas fait pour être diététique. N'hésitez pas à mettre trop de tout (enfin pas trop trop quand même, mais ne lésinez pas sur la quantité, soyez généreux – je pense à la crème surtout) Et par ailleurs, je vous en conjure, prenez une crème bien grasse, de la crème fraiche d'Isigny par exemple, à 40% qui se trouve en supermarché, ou de la crème à 30% mais pas moins, pas de 15% ou pire encore 3% qui est insipide. Bon ensuite, vous mettez le lard détaillé en fins lardons et l’oignon émincé très finement. Vous faites cuire au four (ou au feu de bois si vous êtes équipés) et retirez le plat lorsque les oignons et les lardons commencent à griller sur les extrémités et que l’extrémité de la pâte est dorée.
J’aime bien poivrer car le poivre relève bien goût de la crème, par contre il n’est pas nécessaire de poivrer car le lard est déjà salé, et c’est d’autant plus vrai, si vous prenez du lard fumé.
Vous pouvez le servir sur une planche en bois. Si vous êtes plusieurs à apprécier la même tarte flambée, vous la prédécoupez et chacun pourra se servir. Vous pouvez même la servir en apéro si vous le désirez, c’est pas mal du tout, c’est un repas qui commence très bien !

Bon régime et bon appétit

dimanche 28 août 2011

Canard grillé aux tagliatelles et aux cèpes

La recette que je vous propose ici est une version simplifiée d’un plat que je fais parfois pour certaines occasions, mais qui est plus coûteux et que demande un peu plus de matériel que les deux plaques électriques avec lesquelles je travaille.

Je vais donc vous décrire la recette telle que je l’ai faite et que vous pouvez voir sur la photo dans un premier temps. Je vous parlerai bientôt, je l’espère, de la version Deluxe du magret de canard aux pâtes fraiches et aux champignons.
Pour 1 personne
-          1 magret de canard
-          100g de cèpes (évitez à tout prix les champignons en boite qui trempe dans l’eau, ils n’ont aucun goût ni texture, les champignons congelés à la limite sont bien meilleurs)
-          1 œuf
-          100g de farine environ
-          De la crème fraiche bien grasse ! (la crème fraiche d’Isigny c’est le top)
-          De la ciboulette
-          Du parmesan (qui n’apparait pas sur la photo)
-          Fleur de sel
-          Poivre du moulin
Commençons par les pâtes :
Vous pouvez bien sûr prendre des pâtes sèches, mais si vous faites cela, la recette n’a plus grand intérêt. Si vous êtes pressé, vous pouvez acheter des pâtes fraiches toutes faites, ce n’est pas ce que l’on fait de mieux, mais c’est déjà bien meilleur. J’insiste ici sur les pâtes, car ce sera dommage de servir un bon magret de canard avec des pâtes qui ne le mettent pas en valeur mais qui au contraire le gâchent.
Donc pour les pâtes maison… je ne vous cache pas que les 2/3 premières fois c’est un petit peu dur et long, mais après ces 2/3 premières fois, c’est un plaisir – et un régale aussi !
Il ne suffit que d’un œuf et de 100g de farine pour 1 personne. Vous mettez ces deux ingrédients dans un saladier et les mélangez à la fourchette ou avec une cuillère en bois dans un premier temps. Lorsque la pâte commence à se former, elle colle un peu moins et vous pourrez facilement la travailler à la main. Une bonne pâte à pâtes est une pâte qui ne colle pas aux mains à la fin. Si avec les quantités que je vous ai données (qui sont celles données par à peu près tout le monde je pense), la pâte colle aux mains, ajoutez de la farine. Si vous n’arrivez pas à l’agglomérer, ajoutez de l’eau. Soyez vigilent avec l’eau, ça a vraiment tendance à faire énormément coller la pâte d’expérience ! Donc travaillez bien votre pâte avant d’ajouter de l’eau. Je n’ai jamais eu besoin d’en ajouter avec ces proportions. La seule fois que je l’ai fait était par manque d’expérience la première fois, car je ne savais pas à quoi m’attendre, mais elle n’était pas nécessaire.
Ensuite, lorsque la pâte est bien agglomérée, bien sèche dans les mains, le mieux selon moi est de la laisser sécher, une petite heure suffit, elle est encore plus facile à travailler après cela.
1 heure plus tard, si vous avez pris cette précaution, coupez une petite parcelle de pâte que vous allez laminer grâce à une machiné à pâtes, au départ sur l’épaisseur la plus importante et en diminuant petit à petit. Si la pâte s’effrite légèrement, pliez-la et repartez d’une épaisseur inférieur. Il n’est pas nécessaire de rendre la pâte la plus fine que le permet l’appareil, mais une pâte bien fine est excellente (à 6 ou 7 sur mon appareil). Vous obtenez ainsi de belles lasagnes qu’il vous suffit ensuite de couper en tagliatelles. Laissons sécher les tagliatelles pendant que nous nous occupons de la suite : le canard.
Nous allons le faire simplement griller, mais en deux temps. Si vous avez un barbecue, vous pouvez, ce sera d’autant meilleur, sinon vous pouvez aussi le faire à la poêle après, quel que soit le mode de cuisson, avoir quadrillé la peau pour ajouter à l’esthétisme. Oui en effet, le canard aime être beau, même dans notre assiette. Commencez par le faire cuire côté peau sur feu vif, la peau va diminuer d’épaisseur et colorer. Sortez le canard pour enlever la graisse de la poêle, nous ne voulons pas faire frire notre canard, n’est-ce pas ? Replacez votre beau canard délicatement dans la poêle côté chaire cette fois. Nous n’allons pas complètement terminer la cuisson, nous allons laisser le canard légèrement reposer pour que le sang ne coule pas lorsque nous le couperons dans l’assiette.
Faites cuire vos pâtes dans de l’eau et vos champignons dans la poêle qui a servi à cuire le canard. Après avoir mis vos pâtes dans l’eau bouillante, enfournez votre canard ou mettez-le dans la poêle avec les champignons sur feu doux et couvrez. Les pâtes fraiches cuisent rapidement.
Lorsque tout est cuit, égouttez les pâtes et ajoutez-y notre crème fraiche d’Isigny. Honnêtement, si vous ne connaissez pas, goûtez, cela n’a rien à voir avec une autre crème. Le rendu est vraiment agréable. Ajoutez aussi les champignons et le poivre qui se marie très bien à la crème fraiche en général, je trouve.
Dressez, en parsemant de ciboulette ciselée et de parmesan que vous râpez directement au-dessus de l’assiette. Un vrai morceau de parmesan, n’échappe pas à la règle et est incomparable au parmesan pré-râpé du commerce. A elles seule les pâtes sous cette forme sont à tomber, croyez-moi, et le canard se marie vraiment bien avec les pâtes je trouve.

Bon appétit

samedi 27 août 2011

L'omelette super chouette

On est là sur un basique, peut-être la première chose que l’on apprend à faire, et pourtant…
Il y a plusieurs façons d’apprécier les œufs : coques, brouillé, en farinette, pochés, mimosas, en omelette…et même en omelette il y a différentes façons de les cuisiner. Certains les préfèrent bien cuites, ce qui ressemblerait plus à la façon espagnole (tortilla), avec des pommes de terre. D’autres plutôt baveuses, ce qui s’apparenterait aux méthodes de cuisson à la française. Et puis il y a aussi l’omelette de la mère Poulard, vous savez, incroyablement mousseuse, cuite dans une grande cheminée et souvent servie avec du sucre glace dans le restaurant du Mont Saint Michel.
J’adore les œufs et je voudrais vous faire partager une des façons que j’ai d’apprécier une bonne omelette qui donne envie, qui permet d’assouvir momentanément une envie irrésistible de cuisiner et qui comble les papilles malgré la simplicité du plat.
Comme beaucoup de recettes que je vous propose j’insiste sur la qualité des ingrédients et encore plus ici puisque, sur une recette avec peu d’ingrédients, la qualité se fait sentir…et son absence aussi!
Pour 1 personne, nos ingrédients sont les suivants :
-          2 ou 3 œufs suivant votre appétit
-          1 belle tranche de lard fumé (100g environ)
-          1 oignon jaune
-          De la ciboulette
-          Fleur de sel et poivre du moulin
-          (On pourrait penser à ajouter quelques copeaux de parmesan ce qui serait loin d’être une mauvaise idée je trouve.
-          Et pour une omelette en plat unique, on peut ajouter une ou deux pommes de terre finement coupées et précuites avec le lard et l’oignon)
Commencez par couper la tranche de lard en lardons. Le fait de prendre une tranche de lard plutôt que des lardons prédécoupés permet d’avoir des morceaux plus gros, plus présents dans l’assiette. Par ailleurs, ils semblent être moins gras de cette manière d’après mon expérience. Faites-les revenir dans une poêle.
Pendant ce temps, ciselez l’oignon (le ciseler c’est le couper en petits cubes à la différence d’émincer qui serait tailler l’oignon en fines tranches, ce qui créerait une sorte de filament dans la bouche). Ajoutez-le aux lardons déjà présents dans la poêle. Baissez le feu et laissez cuire tranquillement. Les deux ingrédients font légèrement colorés et leurs parfums font se mélanger proférant à votre oignon ciselé avec amour de magnifiques saveurs, une couleur très alléchante et une texture vraiment agréable dans la bouche et tout cela, juste pour notre omelette.
Pendant que tout ce beau monde mijote gentiment, commencez à battre les œufs que vous aurez pris soin de saler et poivrer. Si vous souhaitez faire comme moi, une omelette extra mousseuse, vous avez deux solutions. Vous pouvez battre les blancs en neige et incorporer les jaunes liquéfiés par quelques battements à la fin, ou simplement battre les œufs normalement jusqu’à obtenir des œufs bien mousseux. Je pense qu’il n’y a pas énormément de différence, mais la première solution permet peut-être d’obtenir un appareil encore plus léger. (Si vous êtes joueurs, vous pouvez mettre un jaune de plus que de blancs de manière à enrichir votre omelette qui n’en sera que meilleure, mais vu que nous mettons déjà du lard dedans j’ai voulu resté presque raisonnable.)



Enlevez votre oignon et les lardons de la poêle pour faire place aux œufs. (Vous pouvez éponger le gras de l’oignon et des lardons si, comme moi, vous espérez naïvement que cela joue une vraie différence sur votre organisme.) Mettez la poêle sur un feu vif dans un premier temps et couvrez. Baissez ensuite pour que la face visible ait le temps de cuire tout en gardant un côté esthétique que disparaîtrait si vous faisiez cuire l’omelette des deux côtés. C’est surtout vrai si vous avez fait moussé vos œufs car ils ne cuiraient pas (et c’est pour cette raison que chez la Mère Pourlard ils font cuire leurs omelettes dans des cheminée : l’environnement est chaud)




Ajoutez les lardons et l’oignon à mi-cuisson environ.
Servez en tentant de ne pas casser l’omelette, si elle est correctement cuite c’est plutôt facile. Ajoutez la ciboulette finement coupée et des copeaux de parmesan si vous n’avez pas pu résister à la tentation. Si vous avez un peu de piment d’Espelette en poudre, vous pouvez en mettre aussi pour donner une jolie couleur, bien qu’on soit déjà pas mal au niveau des couleurs. (Le piment d’Espelette se trouve en supermarché très facilement et est utilisé à la place du poivre)
N’attendez pas pour manger pour que l’omelette ne retombe pas

Régalez-vous ! Bon appétit !